page précédente début du chapitre Page d'accueil
VEGETARIEN & VEGETALIEN
sommaire Contact: avis@free.fr
Aide sur le site
chapitre suivant page suivante


Chapitre 1 : des raisons pour être végétarien ou végétalien




DESTRUCTION DE L'ENVIRONNEMENT

Les humains se sont multipliés pour peupler progressivement toute la surface de la planète. Leur nombre, allié à un mode de vie dépensier en énergie peut finir par épuiser toutes les matières premières et les sources d'énergie, tout en détruisant l'environnement, d'ici un ou deux siècles. Notre présence ne doit pas polluer d'avantage l'air, l'eau et l'environnement.

Si on regarde autour de soi, on est frappé par le peu d'espace libre qu'on peut encore trouver. La production de viande et de produits laitiers n'est pas étrangère à cet état de chose. Des superficies considérables sont occupées à cette fin : l'espace où on tient les animaux en captivité (même si celui-ci est réduit à son strict minimum), mais aussi toute l'infrastructure du commerce liée à l'élevage, comprenant les abattoirs, clos d'équarrissages, usines de transformation et de retraitement, etc. ; et surtout les énormes surfaces de terres arables utilisées pour la transformation du végétal en animal. En France, au moins la moitié des terres agricoles est utilisée à grand renfort de produits chimiques de synthèse dans ce but. 80% des productions de soja, maïs, pois sont destinées à nourrir le bétail.

 

SURFACE DE TERRE NECESSAIRE POUR LA PRODUCTION DE NOURRITURE

Produit

Hectare pour 1 tonne de protéines / an

Hectare pour une énergie de 100 MJ / an

Chou

Pomme de terre

Froment

Lait

Œufs

Viande de bœuf

0,9

2,4

2,9

8,3

12,5

33,3

3

1

1,7

9,5

20,8

13

 

Les élevages industriels consomment de grandes quantités d'oxygène et d'eau potable. L'agriculture est le secteur d'activité qui utilise le plus d'eau de captage. Ainsi, la production d'un kilo de viande nécessite entre
10 000 et 24 000 litres d'eau, tandis que la production d'un kilo de céréales, par exemple, n'en demande que 250 à 1 200 litres. Cette contribution peut donc elle aussi devenir des dizaines de fois moins lourde si on arrête le gaspillage consistant à transformer de la nourriture végétale en produit animal.

La quantité d'énergie provenant de combustibles fossiles utilisés pour la production de nourriture est également inférieure pour une alimentation 100% végétale :

Menu non-végétarien = 33 900 kcal. Menu végétarien = 18 900 kcal. Menu végétalien = 9 900 kcal.

En plus d'une dépense d'énergie catastrophique, la production de viande produit une surcharge supplémentaire de polluant (fumier, purin, gaz) pour les facultés d'autopurification du sol, de l'eau douce, de l'eau de mer et de l'air. En plus des 24 millions d'humains qui vivent en Belgique et en Hollande, 40 millions de têtes de gros bétail sont entassées dans des conditions déplorables, ainsi que des centaines de millions de petits animaux d'élevages industriels (poules, dindes, canards, etc.).

Parmi les problèmes que nous connaissons actuellement, on peut clairement entrevoir deux menaces qui pèsent pour l'avenir : les pluies acides, et la pollution du sol et des nappes phréatiques. D'après les chiffres du Ministère de la Santé Publique hollandais (WVC), 50% des retombées acides en Hollande proviennent des élevages industriels. On prévoit la mort de la moitié de nos bois et forêts à brève échéance.

Selon une enquête du Centre d'Etude sur l'Energie en Hollande, le refoulement des déchets ammoniacaux provenant des élevages devrait avoir la priorité absolue en matière de lutte contre les pluies acides.

De plus en plus de nappes phréatiques sont polluées par les nitrates et phosphates provenant des engrais chimiques mais aussi de l'excès de déjections animales. Les substances qui atteignent actuellement les eaux souterraines furent épandues sur les champs il y a quelques quinze ans, ce qui signifie que la pollution des eaux souterraines augmentera encore pendant 15 ans, même si on devait réduire les fumures dès aujourd'hui.

Outre les pluies acides, le déboisement constitue une cause importante de disparition des forêts dans le monde entier, et particulièrement en Amérique Centrale et du Sud : au Costa Rica, par exemple, on défriche les forêts à la vitesse de 50 à 70 mille hectares par an. Une grande partie de ces terres est consacrée à l'élevage de bétail dont la viande est transformée notamment pour les trusts de hamburgers qui l'importent chez nous.

Les pratiques évoquées ci-dessus sont en voie de mener à une pollution généralisée. La gravité de la situation est claire et tout le monde sait qu'il est nécessaire de changer " quelque chose " si nous voulons éviter la catastrophe aux générations qui devront vivre après nous dans le monde que nous leur laissons. Mais souvent, on n'a pas encore bien réalisé qu'ici comme ailleurs, la meilleure solution consiste à prendre le mal à sa racine : dans le cas présent, les immenses élevages d'animaux pour produire de la viande comme principaux responsables (avec la surpopulation humaine) ; car l'acceptation d'une telle prise de conscience demande la remise en question de ses propres conceptions et un changement de mentalité.

En France, outre les pollutions de l'agriculture et des élevages pour la production de viande, 2,6 millions de tonnes de déchets d'abattoir (visières, viandes " impropres à la consommation humaine ", etc.) sont produits et transformés en farine animale qui sert à son tour à nourrir les élevages, malgré les risques sanitaires de telles pratiques (transmission de maladie comme la " vache folle ", par exemple). Face à une telle quantité de déchets, les autorités sont dans l'incapacité de trouver d'autres alternatives, comme remplacer ces farines animales par des farines végétales (qu'il faudrait produire en polluant encore plus !), tout en devant se débarrasser des déchets d'abattoir en les incinérant par exemple (transformant la France en un vaste crématoire !). Le résultat en serait une pollution démentielle ! Chaque pays est confronté à ce problème !

En Bretagne, on compte actuellement : 12 millions de porcs, 500 millions de poulets, 10 millions de canards. Leurs déjections représentent l'équivalent d'une locomotive tirant 12 000 kms de wagons remplis à ras bord. Alors qu'en même temps le nombre d'humains vivants en Bretagne est de 2 873 000 habitants… La " solution " que propose les autorités consiste à tenter de répartir cette pollution sur l'ensemble du territoire tellement la situation en Bretagne est dramatique. Par contre, le végétarisme et le végétalisme ne sont pas évoqués une seconde, alors qu'ils représentent la solution la plus efficace, la moins coûteuse et la plus simple !



page précédente début du chapitre Page d'accueil
VEGETARIEN & VEGETALIEN
sommaire Contact: avis@free.fr
Aide sur le site
chapitre suivant page suivante

panxweb - panx.net.