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VEGETARIEN & VEGETALIEN
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Chapitre 3 : pour une société végétarienne et végétalienne

DIFFICULTES SOCIALES A ETRE VEGETARIEN ET VEGETALIEN


DIFFICULTES SOCIALES A ETRE VEGETARIEN ET VEGETALIEN

 

L'évolution vers le végétarisme et le végétalisme

Demander à quelqu'un de se remettre en cause n'est pas facile. Il faut d'une part comprendre les raisons qui rendent utile cette remise en cause et d'autre part en avoir la volonté. On peut constater les difficultés que rencontrent des personnes qui essaient d'arrêter de fumer, de boire et de se droguer, ou, celles qui sont violentes et qui suivent des thérapies. Pourtant, dans ces exemples, les remises en cause ne provoquent pas de marginalisation, au contraire, alors que le végétarisme et le végétalisme, outre de ne pas être forcément facile à accepter pour sa propre estime - comme toutes remises en cause -, nous rend différent des autres, on est regardé d'un œil suspect et parfois raillé. On se rend la vie socialement plus compliquée.

Il faut arriver à insuffler l'énergie du changement aux personnes, en gardant toujours à l'esprit comment on a été soi-même (on a mangé de la viande !), et, qu'on ne peut pas réduire quelqu'un à une seule de ses spécificités. Traiter d'assassin quelqu'un qui mange de la viande, alors qu'il n'a jamais réfléchi à ce problème ou qu'il ne l'a jamais vu sous cet angle, est injuste et n'engage pas la discussion sur un bon pied : mieux vaut expliquer pourquoi nous trouvons inacceptable l'acte de tuer un animal pour le manger.

Lorsqu'on a le choix, être végétalien, consommer des produits non-testés sur les animaux, s'habiller avec des vêtements sans morceaux d'animaux (cuir, fourrure, laine, etc.), ne demande pas de temps, ne coûte pas plus cher (on fait même des économies), n'empêche pas de se consacrer au bien être des humains et permet d'élargir son respect pour la vie à l'ensemble des êtres conscients. C'est œuvrer concrètement dans sa vie de tous les jours, se sentir utile, avoir l'impression de faire quelque chose de bien et de constructif.

Il est toujours facile de critiquer l'attitude des autres, en rester à de belles phrases, sans soi-même faire d'efforts de remise en cause. On peut demander à quelqu'un d'évoluer, mais en connaît-on la difficulté ? Devenir végétarien ou végétalien permet de se remettre en cause, c'est une bonne expérience car on peut ainsi prendre du recul par rapport aux idées qu'on accepte généralement comme étant évidentes. On se rend compte qu'on peut très bien être un oppresseur sans en avoir conscience. On est plus ouvert, plus tolérant, et en même temps on comprend véritablement le sens du mot " intolérance " car on doit la subir dans cette société.

C'est un acte concret de rupture avec le passé, c'est prouver que ceux qui croient qu'on ne peut pas vivre sans manger de viande se trompent. C'est se rendre compte clairement des manipulations et des bourrages de crâne faits sur ce sujet (et, en même temps, en faisant un parallèle, sur d'autres sujets). On se rend compte du poids extrême de la tradition et des mécanismes de transmission de la culture à travers les générations. C'est aussi, à partir de ce moment, se méfier des " vérités " reconnues par " tous ", des préjugés. C'est oser s'affirmer, malgré l'hostilité et sa minorité. C'est faire preuve de caractère.

Etre végétarien ou végétalien, au contraire de ce que croient certains, n'est pas une privation de quelque chose, si ce n'est tuer des animaux pour les manger, un manque, quelque chose de dur, un martyr qu'on s'auto-imposerait, c'est seulement se sentir mieux en ne mangeant que des végétaux plus succulents et savoureux les uns que les autres, considérer qu'on a aucun droit sur la vie d'autrui (tant qu'on ne cherche pas à nous tuer).. Etre végétarien ou végétalien est œuvrer concrètement pour un mode de vie moins cruel. Ce n'est pas, par contre, être un extrémiste, un radical, un idéaliste ou faire parti d'une élite. Chacun voit ce qu'il souhaite faire, dans quelle situation il se sent le mieux. Le plus important est de faire quelque chose de concret. Il n'y a pas de compétition, son action doit être honnête et non avoir pour but de briller aux yeux des autres ou de se distinguer, ce qui apporterait des déceptions car être végétalien, au quotidien, n'est ni extraordinaire, ni excitant.

Au début, dans l'enthousiasme du changement, peut-être que certains végétariens ou végétaliens seront tentés d'être méchants vis à vis des omnivores (pour plus vite oublier ce qu'ils étaient avant ou par réaction face à l'hostilité et l'incompréhension de leur entourage qu'ils n'arrivent pas à expliquer), mais ce n'est qu'une étape, lorsque la tourmente du changement sera passée, que cette expérience aura été analysée et que du recul sera pris, cette étape laissera place, en principe, à plus de sérénité et d'ouverture d'esprit.

Des consommateurs de viande endoctrinés par ce qu'on leur a dit et répété mille fois, viendront essayer de vous montrer que vous n'allez pas assez loin, ils vous parleront des insectes (alors qu'on ne tue généralement les insectes que lorsqu'ils nous nuisent ou par accident), des plantes qui seraient conscientes (sans le prouver, alors qu'à l'heure actuelle les scientifiques localisent la conscience de soi dans le cerveau et l'expliquent par le fonctionnement neuronal. Les plantes n'ont pas de cerveau, donc elles ne doivent pas avoir conscience de leur existence et souffrir), des animaux que vous pourriez tuer par accident en voiture (amalgame facile d'une action volontaire et d'une action involontaire), etc.. Mais qu'en ont-ils à faire de tout ça ? Rien ! Ils sont déjà incapables de faire aussi peu que nous. C'est juste pour essayer de discréditer votre action et excuser leur propre attitude. Ils se rendent bien compte que tuer des animaux pour les manger est cruel, alors ils cherchent à se convaincre qu'être végétarien ou végétalien n'est pas meilleur. Répondez-leur que si ce qu'ils nous reprochent a de l'importance pour eux, ils n'ont qu'à l'appliquer eux-mêmes, sinon, leurs paroles sont sans valeur.

Toutefois, la voie de l'affrontement avec les consommateurs de viande n'est sans doute pas la meilleure. On ne convainc pas d'évoluer des personnes qu'on déteste car on les fige dans une position défensive en les attaquant de front. Si on s'en prend trop violemment à ses semblables omnivores, ils nous rejetteront et nous écraseront (car ils sont plus nombreux actuellement). On se retrouvera isolé et ils n'auront pas pour autant évolué.

Convaincre des personnes d'être végétaliennes et plus généralement faire changer d'avis une personne est loin d'être évident. Mais c'est logique, il faut bien voir que son interlocuteur est autant persuadé que soi-même d'avoir raison, et qu'il se contente parfaitement de sa façon de vivre car il a trouvé un équilibre avec ses idées & pratiques. Il est assuré de ne jamais finir à la place des animaux dans un abattoir, et n'ayant pas le même parcours historique et la même culture que soi, il est compréhensible que sa façon de vivre lui semble logique et bonne. Chacun agit ainsi.

Lorsqu'on discute avec quelqu'un, il ne faut pas s'attendre à ce que cette personne dise tout d'un coup dans la conversation " tu as raison, je vais moi aussi être végétalien ". C'est très progressif : en général, on ne se remet pas en question spontanément, heureusement, car dans ce cas, lors de n'importe quelle discussion, ses idées pourraient radicalement changer, et ceci est évidemment incompatible avec une attitude de vie durable. Il faut que la personne y réfléchisse à nouveau, tourne et retourne tout ça dans sa tête avant d'avoir une chance de changer d'avis. Réfléchir avant d'évoluer est une preuve de maturité.

La plupart des végétariens et des végétaliens ne le sont pas de naissance, chacun peut évoluer, chacun est doté d'un cerveau et peut réfléchir, mais l'évolution est lente car nous n'avons pas tous le même vécu. Le dialogue entre les êtres n'est pas une science exacte, certains seront plus ou moins sensibles à différents arguments, chacun est différent et tous ne peuvent pas facilement changer leurs idées. Se faire comprendre, exprimer d'une façon claire, pour l'esprit des autres, ses sentiments n'est pas un acte évident.

Il est bon, pour " comprendre " l'attitude des autres, de se souvenir de sa propre réaction sur le sujet avant ; sa propre incompréhension passée. Il est bon, aussi, même si ce n'est pas un exercice facile, de réfléchir à comment vous auriez souhaité qu'on vous parle de ce sujet à l'époque où vous n'y connaissiez rien. Je me souviens qu'à une époque, je ne pensais pas que vivre sans manger de viande soit possible, et lorsque j'avais appris, à l'école, qu'une fille d'une autre classe, que je ne connaissais pas, était végétarienne, je me disais qu'elle allait devenir malade, que c'était impossible (si elle était devenue malade, la cause aurait été plus l'hostilité de son entourage que son alimentation) car c'est ce qu'on m'avait toujours dit. Il faut dire qu'à cette époque, on me faisait croire que lorsqu'on égorge des animaux, ça ne leur fait pas mal… Avec le recul, je me rends compte que j'étais stupide et naïf. Tout le monde peut évoluer, même si cela n'est pas facile pour la plupart des gens, et que, plus on vieillit, plus ça devient dur.

Même si peu de personnes de son entourage évoluent, le seul fait d'exister parmi eux leur prouve que c'est possible, qu'il est envisageable d'exister d'une façon moins cruelle et en voyant votre obstination, ils finiront au moins par admettre et accepter votre choix comme une façon de vivre, et non comme quelque chose de loufoque et passager, ce qui est un premier pas vers un changement de comportement. Plus de tolérance existera pour les futurs végétariens et végétaliens, et ça facilitera leur vie.

Ce n'est peut-être pas la meilleure solution que de changer ses habitudes trop rapidement. Lorsqu'on mange de la viande depuis 15 ou 20 années, son corps s'est habitué à cette façon de se nourrir. On sait se préparer un repas et puis on est intégré dans un groupe socioculturel qui agit avec nous d'une certaine façon.

Changer son alimentation, signifie modifier tout cela. Il faut, soi-même, son corps et son entourage assimiler ses nouvelles habitudes. Il faut apprendre à composer des repas sans viande, à trouver des magasins et des restaurants où on peut trouver des aliments sans viande, et puis se trouver des ami(e)s qui font pareil ou avoir des connaissances qui changent comme soi-même. La gestion de son changement doit autant être considérée au niveau personnel qu'au niveau de son entourage. C'est très important de ne pas rester isolé.

Il faut aussi que son corps se déshabitue au goût du sang, il y a un sevrage à faire. En ayant toujours à l'esprit d'où vient la viande, ce n'est pas trop difficile de se débarrasser de cette habitude. Le sevrage est fini lorsqu'on voit plus dans un morceau de viande, un morceau de chair comme la nôtre, qu'un aliment qui est bon à manger. Il n'y a pas de différence autre que culturelle, entre un steak de viande humaine et non-humaine, des faits divers et l'histoire humaine sont, hélas, là pour le rappeler. Certains y arrivent du " jour au lendemain ", d'autres mettent plus de temps.

Pour les vêtements, et les produits qu'on utilise, qui contiennent des composants d'origine animale (cuir, os, gélatine, etc.) et qui sont testés sur les animaux : le mieux est de s'en débarrasser petit à petit, lorsqu'on doit les remplacer. Bien sûr, si vous attendez quelques mois ou quelques années, pour changer vos chaussures en cuir, par exemple, des omnivores, toujours prompt, à vous faire remarquer vos imperfections (alors qu'eux sont incapables d'en faire autant que vous), vous ferons probablement remarquer que vous porter des chaussures en cuir. A moins d'être très riche, on ne peut pas tout remplacer en un jour, l'évolution se fait plutôt dans le temps.

Il faut aussi expliquer, reexpliquer à son entourage en long, en large et en travers pourquoi on ne veut plus de viande. Il faudra affronter leur questionnement et leur recherche de contradiction dans notre attitude. C'est logique, ils s'inquiètent de ce changement et leur inquiétude est juste la traduction de l'affection qu'ils vous portent. Ce n'est pas étonnant que nos parents et ami(e)s s'inquiètent pour nous, c'est le contraire qui serait étonnant. Que se passe-t-il ? Pourquoi ? Est-ce une secte ? Ne va-t-il (elle) pas tomber malade ? etc.. Ce n'est pas facile à supporter tout le temps. Certaines personnes disparaîtront de nos fréquentations parce qu'elles n'auront plus de point commun avec nous ou qu'elles se sentiront agressées par notre changement. Chacun sait plus ou moins d'où vient la viande et ce que cela veut dire pour les animaux, mais la plupart n'ont ni la volonté, ni le courage de faire l'effort d'arrêter de manger de la viande. Votre courage leur montre leur propre lâcheté, les place dans le camp des oppresseurs, alors ils ne l'acceptent pas et ne veulent pas changer, ils préfèrent changer d'ami(e)s. Il ne faut pas s'étonner qu'ils vous laissent tomber et qu'ils soient même méchants avec vous, c'est juste une façon pour eux de se justifier et de se défendre, de fermer les yeux sur ce qu'implique la consommation de viande pour les animaux. C'est d'ailleurs instructif de voir des personnes promptes à dénoncer l'attitude des autres sur certains sujets (fascisme, racisme, sexisme, goût du pouvoir, etc.) être incapables de faire le moindre effort de remise en cause lorsque ce sont elles qui sont dans la position de l'oppresseur. C'est toujours facile de critiquer les autres en se considérant comme un être pur.

Malgré tout, il faut toujours se souvenir que chacun peut évoluer, nous l'avons fait, alors pourquoi pas les autres ? C'est plus positif d'éviter les affrontements directs et de rechercher à éveiller la curiosité de son milieu. Ils voient de toute façon que c'est possible de vivre moins cruellement, c'est déjà ça. Il faut savoir être patient et persévérant car les mentalités évoluent lentement.

D'autres connaissances seront moins présentes, et puis peut-être que quelques-uns changeront eux aussi et arrêteront de faire tuer. La vie est ainsi : on perd des gens de vue, on en côtoie d'autres suivant notre évolution et suivant les changements de notre vie.

Il faut probablement 1 ou 2 ans pour changer sa façon de se nourrir. L'important n'est pas que le changement soit rapide, mais qu'il soit durable. Il est plus efficace de mettre 2 ans à stopper sa consommation de viande et ne plus changer jusqu'à sa mort, que de changer du jour au lendemain dans un violent désir de recherche d'identité et de suivre un autre chemin au bout de 3 ou 4 ans lorsque trop de contraintes n'équilibrent plus sa recherche d'identité. De plus, c'est avec le temps qu'on gagne en crédibilité : si vous êtes végétarien ou végétalien depuis quelques mois ou un an, et qu'à côté vous êtes vindicatifs, vous ne serez pas pris au sérieux, car la durée de votre engagement n'est pas suffisante. Quand vous le serez depuis, au minimum, une dizaine d'années, les autres agiront différemment avec vous, et vous aussi, vous saurez peut-être mieux gérer vos relations avec le milieu non-végétarien. Il faut chercher à être cohérent entre ses paroles et ses actes, c'est la seule façon d'être crédible.

De nos jours, être végétarien ou végétalien dans nos sociétés occidentales n'est pas trop difficile au niveau du choix des aliments (à moins d'être très pauvre, RMIste ou privé de liberté). On peut avoir des végétaux en toute saison et les congélateurs, conserves et réfrigérateurs permettent de stocker la nourriture. Sans compter les végétaux qui se conservent facilement et qui sont utilisés depuis très longtemps comme toutes les céréales, légumineuses, noix et noisettes, et fruits secs et autres confitures, etc.. Pour s'habiller, ce n'est pas non plus très difficile de trouver des habits en coton ou synthétiques. Des chaussures en toile et synthétiques sont trouvables en France, sinon de très bonnes chaussures peuvent être commandées à des firmes végétariennes et végétaliennes au Royaume-Uni (voir contacts au chapitre 4).

Pour son entretient physique, du savon (aux huiles végétales, non-testées sur les animaux) pour se laver le corps et les cheveux (les shampooings 100% végétaux, non-testés sur les animaux peuvent être chers. Ecover en fait à un prix intéressant, en magasins bio) et du dentifrice (100% végétal et non-testé : Weleda " pâte dentifrice végétal " est facile à trouver en magasins bio) sont largement suffisants. Les maquillages et parfums sont des masques superflus, mais pour celles et ceux qui n'arrivent pas à s'en passer, il en existe des non-testés sur animaux et 100% végétaux (vérifier bien la composition).

Il faut être strict dans ses choix pour développer un marché, une acceptation de ces idées et pour en faire parler.

Dans cette société où l'exploitation animale est présente partout, il est difficile d'y échapper complètement (à moins de vivre en autarcie). Néanmoins, il existe une différence entre manger 200 grammes de viande, ½ litre de lait et 2 œufs par jour et consommer quelques grammes de sous-produits d'origine animale par an.

Tout végétarien ou végétalien qui vit dans cette société a été confronté à ce problème d'apprendre que le produit qu'il a consommé contenait un peu de graisse animale ou des ingrédients de ce type. Il y a aussi une différence entre se dire végétarien ou végétalien et consommer de la viande, et faire un écart involontaire. Cela peut paraître surprenant, mais il est malheureusement fréquent de rencontrer beaucoup de personnes se réclamant végétariennes (voire végétaliennes) et consommant occasionnellement de la viande. C'est tout le problème de la fiabilité des témoignages humains. La personne se présente comme végétarienne ou végétalienne mais en discutant un peu plus, on apprend qu'elle fait des écarts lorsqu'elle va manger à l'extérieur de chez elle, ou, qu'elle mange des animaux marins. Comme le " Dalaï-Lama " qui se dit végétarien un jour sur deux… On croit rêver, mais ceci n'est malheureusement pas rare. La durée du végétarisme et du végétalisme est aussi à prendre en compte. Des personnes le sont durant quelques mois, quelques années (ou quelques heures…) mais abandonnent pour diverses raisons, la pression sociale est probablement le motif le plus courant (notre milieu de vie influence beaucoup notre comportement). Il est important d'être strict pour être pris au sérieux par les autres : si nous proposons aux autres d'évoluer, nous devons, nous-mêmes, nous tenir à l'attitude que nous demandons aux autres d'avoir. Il ne s'agit pas d'être démagogique comme le sont trop de politiciens : nous ne demandons pas aux autres d'en faire plus nous.

Pour être végétalien, peut-être vaut-il mieux être végétarien avant, pendant au moins un an ou quelques années, jusqu'à ce que le passage de végétarien à végétalien soit juste une formalité. Il faut vraiment ressentir ces choses, il n'y a pas de risques de mourir (à moins de faire n'importe quoi, comme se nourrir juste de chips, par exemple), mais de s'engager dans une façon d'être qui n'est pas agréable si on a l'impression de se frustrer (être " frustré " de ne pas manger de cadavre ?). C'est clair que vis-à-vis de ses relations avec les autres humains et socialement, ce n'est pas facile. Il faut que se soit un acte positif et non une contrainte.



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